Pour lancer la journée, Marie Legrain, coordinatrice de la Cellule Manger Demain a rappelé le cadre de cet événement ainsi que ses principaux objectifs.
Ensuite, elle a fait le point sur contexte particulier des crises que nous connaissons toutes et tous, et qui impactent également les projets relocalisation : certains rencontrent d’ores et déjà des difficultés tandis que pour d’autres les perspectives s’annoncent difficiles. Cette actualité avait déjà mobilisé les porteurs de projets en juin 2022 (voir le PV de la rencontre), réunis pour décrypter les enjeux de ces crises vis-à-vis de leurs démarches.
Aujourd’hui, la situation s’est exacerbée, notamment avec l’augmentation du prix des énergies : Une situation particulièrement difficile pour le secteur de la petite transformation. En effet, les infrastructures de stockage ainsi que d’autres équipements utilisés sont en général assez énergivores.
Mais encore, d’autres facteurs sont à pointer du doigt : l’augmentation des coûts de la main d’œuvre, le coût des emballages (papier, plastiques…) ou encore l’augmentation du carburant qui rend la logistique de transport peu viable.
Or, si nous regardons les prix de vente, on constate que beaucoup d’acteurs ne répercutent pas encore ou faiblement l’augmentation de leurs coûts auprès des consommateurs, peut-être de peur de voir diminuer clientèle ce qui exacerberait la situation. En effet, nous le savons, le pouvoir d’achat est en berne et les consommateurs désertent les commerces circuit court, bio, vrac, qui souffrent d’une image plus chère. Pourtant, dans le secteur bio par exemple, certains produits enregistrent un prix de vente au plus bas !
Pour faire face, le collectif reste la clé. Pour reprendre les termes d’un porteur de projet : « il faut parler d’une seule voix, avec un seul prix, celui qui est juste ». C’est dans cet esprit de collectif que les participants ont été invités à poursuivre la journée, en s’enrichissant les uns les autres et en se renforçant malgré les obstacles.